Ils veulent des supports à vélos et ils les veulent maintenant.

San Francisco est connue pour beaucoup de choses : le Golden Gate Bridge, les téléphériques, Alcatraz, le pain frais au levain, l'amour libre et la diversité unique de sa population. La ville au bord de la baie est également connue pour son activisme. Il n'est donc pas surprenant qu'une faction de cyclistes de San Francisco demande à la ville d'installer des supports à vélos et qu'ils les veuillent N-O-W. Cette faction de cyclistes, connue sous le nom de San Francisco Bicycle Coalitiona une seule mission : promouvoir le vélo comme moyen de transport quotidien. La coalition a rédigé une lettre ouverte à l'agence municipale des transports de San Francisco pour exprimer sa frustration quant à la procédure d'installation d'un support à vélos à San Francisco, qui reste un processus confus et frustrant, prenant parfois jusqu'à 12 mois et parfois annulé à la dernière minute. Pour appuyer leur demande d'installation de 2 000 supports à vélos cette année, ils demandent aux cyclistes de San Francisco d'exiger l'installation d'un support à n'importe quel endroit où un cycliste pourrait en bénéficier. Ils ont l'intention d'inonder la boîte de réception de l'agence avec les demandes de leurs plus de 10 000 membres. Ces membres ne sont pas seulement des cyclistes, ce sont aussi des propriétaires et des gérants d'entreprises, des propriétaires et des locataires qui veulent des parkings à vélos adéquats et qui souhaitent une solution à ce problème à l'échelle de la ville. Le manque de places de stationnement pour les vélos est aggravé par l'absence de protection des voies cyclables de la ville et par le manque de politiques favorables aux cyclistes. La coalition affirme qu'il est inacceptable et irréaliste de ne pas installer de supports à vélos pour permettre à quelqu'un de sortir de sa voiture. Si nous aspirons tous à un avenir plus sain et plus durable, il est tout à fait logique de cesser de considérer l'automobile comme la principale source de mobilité urbaine et de commencer à promouvoir le vélo comme moyen de transport quotidien.